Le Vieil Auriol au Fil des Rues

Promenons nous dans les ruelles d'Auriol pour découvrir son passé, comme nous l'avions fait le 14 février 2014.

Musée Martin Duby à Auriol

Le musée Martin- Duby : ancienne loge à grains en 1555. Ce bâtiment a été surélevé en 1689 pour le commerce du blé. En 1717 la salle voutée du rez de chaussée est fermée. En 1727, aménagement de la fontaine par l’architecte RAMBOT. En 1732, la mairie est située au 1er étage et la loge aux grains au rez de chaussée. En 1759, la construction est multifonction : mairie, octroi, loge aux grains puis elle tombe en ruines en 1785. En 1812, elle est remise en état et en 1814 on ajoute des escaliers à double volées en pierres de taille et rampe en fer forgé. En 1969, la mairie est transférée à l’adresse actuelle et le bâtiment devient musée en 1994.



Ancienne porte d'Auriol, vielle carte postale Ancienne porte d'Auriol de l'extérieur

La porte principale de la ville : porte du rempart avec gonds, herse. Elle est transformée en 1564 en beffroi avec jacquemart. Elle deviendra une Horloge en 1865 telle qu'on peut la voir actuellement .

La promenade nous amène Rue Salomon; le parking remplace la maison des Salomon dont Germain était juge principal de l’Abbaye de St Victor. Ensuite nous arrivons à La Placette où le Chanoine BARGES est né. C'est lui qui a fait connaître le Trésor d’Auriol. C'est le départ de la Rue Etroite, l'ancienne rue Longue puis droite, la rue principale du Vieil Auriol. A droite, on peut voir les emplacements des premières maisons de la ville. A gauche, au Trou du Loup (Place Neuve), se situait l'ancien auditoire et la prison lors de la révolution. Elle arrive à la Place Ste Barbe : Ste Barbe était la patronne des artificiers. La statue est placée sur la fontaine en 1767. L’horloge Briquet depuis 1767 était entourée autrefois de la chapelle de Ste Barbe et des pénitents Blancs. Cette place est rendue célèbre en 1954 par Marcel Pagnol qui y tourne l’arrivée de la diligence de Beaucaire à Pampérigouste dans son film tiré des Lettres de mon Moulin.

Statue au 21 Rue Coulette Auriol

Les statues de la façade, n° 21 rue Coulette, ancien Grand Chemin. L'autorisation de les apposer fut donnée au propriétaire Maximin BONIFAY, « fabriquant de mallons et tomettes » par le Duc de Villars, gouverneur général des pays et Conté de Provence

Ensuite nous remontons rue Cluée oû nous avons une superbe vue sur les tours du château médiéval. On peut aussi voir les Remises de rouge (colorant pour tomettes) et la tuerie (abattoirs pour animaux de boucherie).

Nous arrivons à l'Oratoire St Bernard : c'est le 1er oratoire des 14 stations de Ste Croix.


Nous profitons du panorama sur Auriol sous la terrasse du château, vue sur la rue caladée Côte Gaillarde. Ensuite, nous descendons par la rue Ste Croix , rue Hôpital Vieux, précédemment Hôpital du St Esprit. Vue sur la Place d’Amont, la maison du quinzain qui prélevait l’impôt du même nom. Rue des Gorgues : c'était l'arrivée du grand béal qui alimentait le moulin de la paroisse. Vue sur le passage Le Râtelier. Nous poursuivons par le Lavoir St Eutrope et retour par la rue de la paroisse et sa belle fontaine

Vue d'auriol